vendredi 24 avril 2009

Affaire Bamkoui: la défense de l'officier plaide la légitime défense

Le ministère de la Défense propose la somme de 509 000Fcfa en dommages et intérêts des collatéraux de l’inspecteur Mapouro ; le délibéré le 5 mai prochain au tribunal militaire de Yaoundé.

« Je t’embrasse princesse. C’est le mois de toutes les résolutions qui débute, nous devons nous tenir la main et aller de l’avant ». C’est, ainsi libellé, le contenu d’un Sms envoyé par Hervé Michel Mapouro Njifon à Danielle Bamkoui le 1er novembre 2008, dévoilé par les avocats du commandant Emile Joël Bamkoui hier au tribunal militaire de Yaoundé, pour soutenir la légitime défense dans le meurtre de feu inspecteur de police Mapouro, le 14 novembre 2008 à Douala.
Au cours de cette cinquième audience en effet, la parole a été donnée aux conseils de la défense pour leur plaidoirie, après les conclusions en dommages et intérêts présentés le 08 avril dernier par les conseils de la partie civile, soit au total la somme de 746 millions de Fcfa au bénéfice de la fille, de la fiancée et des frères et sœurs de la victime. Prenant le premier la parole, Me Ayissi Nga a affirmé qu’en plaidant coupable, le commandant Bamkoui reconnaissait les faits mais pas la responsabilité pénale qui en découle. Pour lui, Mapouro est décédé aux urgences de l’hôpital Laquintinie par manque de soin. Me Ayissi a plaidé pour son client la légitime défense car, dit-il, « c’est lui qui a été agressé à une heure tardive dans sa maison située dans un camp de gendarmerie, et il s’est défendu ».
Coups de fil
Pour soutenir sa thèse, il a soutenu que les deux amants planifiaient d’éliminer Emile Bamkoui, pour pouvoir vivre librement leur idylle. N’eut été le coup de fil du lieutenant Mamoune, adjoint de Bamkoui à la légion de gendarmerie de Douala qui le rappelait sur le terrain, ajoute-t-il, « Bamkoui devait être tué dans son sommeil ». Il en veut pour preuve le contenu du Sms cité plus haut qui laisse supposer que le mois de novembre était déterminant pour les amants, et s‘interroge sur le nombre élevé de coups de fil passés entre eux en ce mois-là. C’est, au total, 318 appels effectués par Hervé Mapouro à Danielle Bamkoui sur son téléphone portable pour la seule période du 1er au 13 novembre 2008 et 118 Sms, d’après les chiffres donnés par Me Ngnié Kamga. Pour la seule journée du 13 novembre, Mapouro aurait appelé Danielle Bamkoui 20 fois.
Pour Me Memo, le plaider coupable de l’accusé devrait impliquer des circonstances atténuantes, tout comme le cadre du drame, son casier judiciaire vierge, sa bonne tenue à la barre, sa personnalité et le fait qu’il y a eu provocation. Il a ainsi ramené la peine de prison à perpétuité requis par le commissaire du gouvernement à une peine correctionnelle maximale de 5 ans d’emprisonnement et minimale de 5 jours et d’une amende de 1 franc symbolique.
Sur la formulation en dommages et intérêts présentée par les avocats de la partie civile, Me Ngnié Kamga a rejeté la légitimité de Germaine Mouchingan, présentée comme la fiancée du défunt car, dit-il, « le lien de fiançailles n’est pas établi ». Il a rejeté également la légitimité de l’enfant, Herva Michaella Mapouro Pemboura, à hériter de Mapouro. Pour lui, les sept frères et sœurs de la victime, en l’absence de descendant et d’ascendant, sont les seuls à pouvoir être ses ayants-droits. Pour ces collatéraux, les représentants du ministère de la Défense civilement responsable, dans leurs conclusions présentés au tribunal, ont proposé la somme de 509 000Fcfa en dommages et intérêts, alors que la partie civile avait requis pour eux la somme de 300 millions de Fcfa.
Après cela, la parole a été donnée à l’accusé pour sa dernière déclaration. L’affaire a été mise en délibéré pour le 05 mai prochain au tribunal militaire de Yaoundé.


Verbatim
Emile Joël Bamkoui
Je suis très peiné de savoir que l’on puisse s’accrocher à un malheur pour se faire de l’argent (...) j’ai tiré parce que je me suis senti agressé, je n’ai pas voulu tirer. J’ai toujours utilisé l’arme en dernier recours (…) Au cours de ce procès, les médias ont voulu noircir mon image en affirmant que j’avais agressé les avocats de la partie civile (…) je regrette ce qui s’est passé, je demande pardon et tend à nouveau la main à la famille de Mapouro...
Me Ayissi Nga
« Les amants ont ourdi de supprimer la vie de M. Bamkoui pour vivre leur idylle en public, l’hypothèse d’un divorce étant exclu pour Danielle Mvoune à Ekorong qui voulait garder le même niveau de vie(…) l’histoire de vin devait simplement servir d’alibi au cas où ca tournait mal (…) Mapouro a été introduit chez Bamkoui par sa maitresse à effet d’attenter à sa vie (…) ils lui ont tendu un guet-apens »
Me Ngnié Kamga
« Les membres de la famille de Mapouro étaient au courant de la relation coupable et durable. Ils ont même reçu de l’argent que leur envoyait Danielle Bamkoui (…) 746 millions de francs ? Qui a organisé ? »
Me André Mangwa
« Mapouro a crée le risque, il y a participé, il en est mort. Il est le seul auteur de sa mort (…) le ministère public a demandé que l’on prenne Bamkoui comme un exemple, un cobaye. Il ne s’agit pas de prendre un homme comme un moyen mais comme une fin »

Affaire Bamkoui: la défense de l'officier plaide la légitime défense

Le ministère de la Défense propose la somme de 509 000Fcfa en dommages et intérêts des collatéraux de l’inspecteur Mapouro ; le délibéré le 5 mai prochain au tribunal militaire de Yaoundé.

« Je t’embrasse princesse. C’est le mois de toutes les résolutions qui débute, nous devons nous tenir la main et aller de l’avant ». C’est, ainsi libellé, le contenu d’un Sms envoyé par Hervé Michel Mapouro Njifon à Danielle Bamkoui le 1er novembre 2008, dévoilé par les avocats du commandant Emile Joël Bamkoui hier au tribunal militaire de Yaoundé, pour soutenir la légitime défense dans le meurtre de feu inspecteur de police Mapouro, le 14 novembre 2008 à Douala.
Au cours de cette cinquième audience en effet, la parole a été donnée aux conseils de la défense pour leur plaidoirie, après les conclusions en dommages et intérêts présentés le 08 avril dernier par les conseils de la partie civile, soit au total la somme de 746 millions de Fcfa au bénéfice de la fille, de la fiancée et des frères et sœurs de la victime. Prenant le premier la parole, Me Ayissi Nga a affirmé qu’en plaidant coupable, le commandant Bamkoui reconnaissait les faits mais pas la responsabilité pénale qui en découle. Pour lui, Mapouro est décédé aux urgences de l’hôpital Laquintinie par manque de soin. Me Ayissi a plaidé pour son client la légitime défense car, dit-il, « c’est lui qui a été agressé à une heure tardive dans sa maison située dans un camp de gendarmerie, et il s’est défendu ».
Coups de fil
Pour soutenir sa thèse, il a soutenu que les deux amants planifiaient d’éliminer Emile Bamkoui, pour pouvoir vivre librement leur idylle. N’eut été le coup de fil du lieutenant Mamoune, adjoint de Bamkoui à la légion de gendarmerie de Douala qui le rappelait sur le terrain, ajoute-t-il, « Bamkoui devait être tué dans son sommeil ». Il en veut pour preuve le contenu du Sms cité plus haut qui laisse supposer que le mois de novembre était déterminant pour les amants, et s‘interroge sur le nombre élevé de coups de fil passés entre eux en ce mois-là. C’est, au total, 318 appels effectués par Hervé Mapouro à Danielle Bamkoui sur son téléphone portable pour la seule période du 1er au 13 novembre 2008 et 118 Sms, d’après les chiffres donnés par Me Ngnié Kamga. Pour la seule journée du 13 novembre, Mapouro aurait appelé Danielle Bamkoui 20 fois.
Pour Me Memo, le plaider coupable de l’accusé devrait impliquer des circonstances atténuantes, tout comme le cadre du drame, son casier judiciaire vierge, sa bonne tenue à la barre, sa personnalité et le fait qu’il y a eu provocation. Il a ainsi ramené la peine de prison à perpétuité requis par le commissaire du gouvernement à une peine correctionnelle maximale de 5 ans d’emprisonnement et minimale de 5 jours et d’une amende de 1 franc symbolique.
Sur la formulation en dommages et intérêts présentée par les avocats de la partie civile, Me Ngnié Kamga a rejeté la légitimité de Germaine Mouchingan, présentée comme la fiancée du défunt car, dit-il, « le lien de fiançailles n’est pas établi ». Il a rejeté également la légitimité de l’enfant, Herva Michaella Mapouro Pemboura, à hériter de Mapouro. Pour lui, les sept frères et sœurs de la victime, en l’absence de descendant et d’ascendant, sont les seuls à pouvoir être ses ayants-droits. Pour ces collatéraux, les représentants du ministère de la Défense civilement responsable, dans leurs conclusions présentés au tribunal, ont proposé la somme de 509 000Fcfa en dommages et intérêts, alors que la partie civile avait requis pour eux la somme de 300 millions de Fcfa.
Après cela, la parole a été donnée à l’accusé pour sa dernière déclaration. L’affaire a été mise en délibéré pour le 05 mai prochain au tribunal militaire de Yaoundé.


Verbatim
Emile Joël Bamkoui
Je suis très peiné de savoir que l’on puisse s’accrocher à un malheur pour se faire de l’argent (...) j’ai tiré parce que je me suis senti agressé, je n’ai pas voulu tirer. J’ai toujours utilisé l’arme en dernier recours (…) Au cours de ce procès, les médias ont voulu noircir mon image en affirmant que j’avais agressé les avocats de la partie civile (…) je regrette ce qui s’est passé, je demande pardon et tend à nouveau la main à la famille de Mapouro...
Me Ayissi Nga
« Les amants ont ourdi de supprimer la vie de M. Bamkoui pour vivre leur idylle en public, l’hypothèse d’un divorce étant exclu pour Danielle Mvoune à Ekorong qui voulait garder le même niveau de vie(…) l’histoire de vin devait simplement servir d’alibi au cas où ca tournait mal (…) Mapouro a été introduit chez Bamkoui par sa maitresse à effet d’attenter à sa vie (…) ils lui ont tendu un guet-apens »
Me Ngnié Kamga
« Les membres de la famille de Mapouro étaient au courant de la relation coupable et durable. Ils ont même reçu de l’argent que leur envoyait Danielle Bamkoui (…) 746 millions de francs ? Qui a organisé ? »
Me André Mangwa
« Mapouro a crée le risque, il y a participé, il en est mort. Il est le seul auteur de sa mort (…) le ministère public a demandé que l’on prenne Bamkoui comme un exemple, un cobaye. Il ne s’agit pas de prendre un homme comme un moyen mais comme une fin »

Police: concours des gardiens de la paix

Concours
37 000 jeunes frappent aux portes de la police
Les épreuves de recrutement de 1200 gardiens de la paix se déroulent demain sur l’étendu du territoire national.
Jeudi, 23 avril 2009 à l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé. A jour-j moins deux du concours de recrutement de 1200 élèves-gardiens de la paix, des hordes de jeunes gens ont investi le babillard du centre de formation où sont affichés les listes des candidats qui devront prendre part aux épreuves écrites prévues ce samedi, 25 avril. Nicanor Njouonwet est l’un d’eux. Venu vérifier que son nom se trouve bien sur la liste, il se dit prêt à affronter les épreuves de dictée-questions, rédaction et calcul : « Actuellement, je traite les anciennes épreuves et je revois les leçons du cours moyens II. Mais je suis serein », dit-il. Sur le site, les vendeurs de « bords » proposent leurs marchandises aux candidats : épreuves corrigés, livres de mathématiques, entre autres.
Sur le babillard, des messages indiquent que les réclamations se font à la salle des dépôts de dossiers située quelques mètres plus loin. Ici, l’affluence est tout aussi continue, et les réclamations diverses : noms ne figurant pas sur la liste, erreur sur la date de naissance... Sur une autre liste figurent les noms des personnes dont les dossiers ont été rejetés. C’est, au total, 1060 dossiers rejetés pour défaut de l’une ou l’autre pièce, falsification de pièce, dossier incomplet. Les motifs les plus récurrents sont cependant « trop jeune » et « trop vieux », le concours étant réservé aux personnes âgées de 17 ans au moins et de 24 ans au plus au 1er janvier 2008, et le diplôme requis étant le Certificat d’études primaires et élémentaires ou le first school living certificate, un permis de conduire pour les candidats chauffeurs ou une attestation en musique pour les candidats musiciens.
D’après les informations recueillies à la Délégation générale à la sûreté nationale, ils sont 37 000 candidats à avoir déposé leurs dossiers pour ce concours qui se déroule dans les dix chefs-lieux de régions. Une source affirme que tout est fin prêt et que « toutes les dispositions ont été prise pour mettre la main sur les faussaires et engager contre eux d’éventuelles poursuites judiciaires, pendant les épreuves ou pendant l’enquête de moralité. Notre source ajoute que c’est ce vendredi soir que les listes des candidats devront être affichées dans les différents sous-centres de Yaoundé et les places assises attribuées, avec noms, numéros et photos collés sur les tables-bancs.
Les élèves-inspecteurs aussi
Demain toujours devra se tenir le concours de recrutement spécial de 30 élèves-inspecteurs de police, au sous-centre du lycée technique et commercial de Yaoundé. Pour ce concours réservé aux gardiens de la paix, ils sont 900 candidats à s’être présentés. Les candidats qui seront retenus à l’issue des deux concours devront rejoindre le Centre d’instruction et d’application de la police de Mutengene pour leur formation.
Stéphanie Dongmo
En cas de réclamation, que faire ?
Les candidats ont jusqu’à demain soir pour déposer leurs requêtes auprès du bureau des réclamations situé à l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé et pour compléter les dossiers incomplets. Les pièces requises sont :
- Une fiche de réclamation à retirer gratuitement sur place ;
- une photocopie du récépissé de dépôt du dossier ;
- une photocopie de la Carte nationale d’identité ;
- un numéro de téléphone où le candidat peut être contacté au cas où sa requête aboutirait.
Dans quel sous-centre composer à Yaoundé ?
1- Lycée général Leclerc :
- tous les candidats anglophones (service général, musiciens et chauffeurs), c’est-à-dire de ABAH Lawrence CHENYET à ZOGUE BIDIWE Paulin ;
- Les candidats anglophones dont les noms commencent par A, B, C, D et E ; précisément de A. JAGNI MOMO Judith Carole à EMAH Martin Sylvain.
2- CES de Ngoa-Ekelle
- Les candidats francophones dont les noms commencent par E, F, G, H, I, J, K ; précisément de EMAH EKOUMOU André à KAMENI NJAMBOU Constantin.
3- CETIF de Ngoa-Ekelle
- Les candidats francophones dont les noms commencent par K ; précisément de KAMGA Georges Eric à KOUBA Sandrine Pauline.
4- Lycée bilingue d’application
- les candidats francophones dont les noms commencent par K, L, M ; précisément de KOUBAYEN DIBOUE Albertine à MOUTCHOK André Hippolyte.
5- Lycée de Tsinga
- les candidats francophones dont les noms commencent par M et N ; précisément de MOUTE MBOUTOU SOULE Paolo à NGUENTCHA Guy Arnaul.
6- Lycée de Nkol-Eton
- les candidats francophones dont les noms commencent par N, O, P, Q, R, S ; précisément de NGUEPI Céline Didine à SUFO Luther
7- Lycée d’Elig-Essono :
- les candidats francophones dont les noms commencent par S, T, U, V, W, X, Y, Z ; précisément de SUFO MBE Gervé Armand à ZUNTCHEM A BEBOM Sara Berthe Florence.
- Les candidats francophones ayant choisi comme spécialité la musique et la conduite composeront également au lycée d’Elig-Essono.
8- Lycée technique et commercial : les candidats au concours spécial pour le recrutement de 30 élèves-inspecteurs de police.
Source : communiqué du secrétaire général de la Dgsn
Conseils pratiques aux candidats
- Avant le début des épreuves, se débarrasser de tout document ou objet compromettant, notamment les téléphones portables ;
- Arriver à l’heure, de préférence 30 minutes avant l’installation des candidats en salle ;
- Se munir de sa carte nationale d’identité ou du récépissé de sa Cni ;
Se munir de son récépissé de dépôt du dossier ;
- Se munie de deux stylos au cas où l’un s’arrêtait subitement d’écrire ;
- Garder son calme en toute circonstances (ne pas paniquer quelles que soient les circonstances et la qualité de l’épreuve) ;
- Ne pas se précipiter même si le sujet paraît facile ;
- Ne pas oublier que c’est un concours ;
- Ne pas oublier de porter son nom sur les feuilles de composition ;
- Ne pas hésiter à poser son problème à un surveillant ;
- Relire ses copies avant de les remettre.
NB : Le jour du concours, les candidats musiciens devront se munir du matériel de travail manuel nécessaire à l’écriture des exemples musicaux (colle-papier, ciseaux, crayon ordinaire, gomme blanche…).

mardi 7 avril 2009

Cameroun: Une grève des enseignants du supérieur annoncée

Au ministère de l’Enseignement supérieur, on affirme que la procédure de décaissement des primes suit son cours au Minfi.

D’après un communiqué de presse parvenu à notre rédaction et signé d’Innocent Futcha, le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes), «la grève des enseignants du supérieur suspendue le 15 novembre 2008 reprendra».

Le programme, tel qu’énoncé dans le communiqué, prévoit une grève des enseignants (cours, travaux dirigés et pratiques) du 13 au 26 avril 2009 ; une grève des enseignants chercheurs du 11 au 31 mai 2009 et, à partir du 13 juin prochain, une grève illimitée. Ce nouveau préavis de grève fait suite à une réunion du bureau exécutif du Synes le 02 avril dernier, où il était question d’évaluer la réponse du gouvernement aux revendications des enseignants du supérieur. «Il est apparu que malgré toutes les promesses, les enseignants en sont toujours à attendre des actions concrètes», dit le communiqué.

L’on se souvient qu’en novembre 2008, le Synes avait lancé un mouvement d’humeur qui, pendant près d’une semaine, a partiellement paralysé certaines universités d’Etat à l’instar de Yaoundé I, de Dschang et de Douala. Le 17 du même mois, le syndicat avait invité les enseignants à reprendre les cours. Comme l’expliquait alors Innocent Futcha, cette décision visait à «donner à la très haute hiérarchie le temps d’étudier en toute sérénité les propositions soumises à son appréciation». Le Synes réclame notamment la mise en route des phases II et III du programme triennal 2001-2004 d’amélioration des salaires dans l’enseignement supérieur.

Jean-Paul Mbia, le chef de la cellule de communication du Minsup, affirme que «le ministère de l’Enseignement supérieur est éminemment préoccupé par la situation des enseignants». Il rappelle que les primes des enseignants ont été budgétisées dans la loi des finances 2009. La première catégorie des primes qui concerne la prime de technicité et la prime de recherche devait être applicable en janvier dernier. La seconde catégorie qui concerne les indemnités de consommation d’eau et d’électricité, de réparation et d’entretien des véhicules, de communication et de document et la prime de logement devrait être applicable en 2010. «La procédure de décaissement suit son cours au niveau du ministère des Finances ; les primes seront payées avec rappel», rassure Jean-Paul Mbia.

Stéphanie Dongmo

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